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En français, la lettre h est dite muette quand elle permet la liaison avec le mot qui la précède et s’utilise au singulier avec un, une ou l’. Cette lettre est un signe purement orthographique qui, en général, constitue un simple rappel de l’étymologie.
Exemple : un (n) hôtel, des (z) hôtels. 

Mais parfois le h est dit aspiré. Dans ce cas, le h empêche la liaison avec le mot qui le précède. Au singulier, cette lettre s’utilise avec le ou la, un ou une.
Exemple : Le hamac. Les hamacs. 

A la Roquebrussanne, dans le parc naturel de la Sainte-Baume, on peut bivouaquer pour écouter les oiseaux et les bruits nocturne de la forêt et passer une nuit en hamac – moustiquaire. C'est une belle expérience d'immersion dans la forêt méditéranééenne et la garantie de conversations animées !

Le mot « point » a de très nombreuses significations en français.
Quand il s'agit d'un nom en relation avec l'espace, il donne la locution « point de vue » pour désigner un endroit d'où l'on a une vue étendue, autrement dit un « panorama ». 
Mais le mot « point » peut être aussi un adverbe qui exprime la privation. Dans ce cas, l'expression « point de vue » signifie que l'endroit où l'on se trouve ne propose aucun panorama. 
Donc les locutions « un point de vue » et « point de vue » ont des sens …. contraires.
Ce panneau posé au bord d'un chemin de randonnée à Cayenne en Guyane française indiquait autrefois un point de vue sur l'océan. Avec le temps, la végétation a poussé et aujourd'hui le panneau confirme qu'il n'y a « point de vue » sur l'océan !

Comment de si petites fleurs, apparues brusquement au début de l'automne, peuvent-elles dégager un parfum si voluptueux ?

Depuis quelques jours, la garrigue sur la montagne de la Loube est inondée par le parfum des fleurs de la salsepareille. Cette liane entièrement chargée d'épines est facilement reconnaissable à ses feuilles en forme de cœur. Elle envahit les sous-bois et grimpe sur les arbustes et les arbres à la recherche de la lumière. Comme elle s'égaie le long des chemins de randonnée, elle égratigne généreusement les jambes nues des randonneurs. 

Mais en ce moment, on dirait que la salsepareille veut se faire pardonner de toutes les égratignures qu'elle nous inflige pendant le printemps et l'été en nous offrant ses délicieuses effluves. Cette floraison est brève, peut être une dizaine de jours.

Alors courons nous enivrer de ce parfum exceptionnel !

Ça y est ! L'immortelle se réveille de son engourdissement hivernal.

Ses étroites feuilles vertes ne sont pas encore odorantes mais elles jaillissent nombreuses du fouillis des feuilles, des tiges et des fleurs fanées de la saison dernière et font de l'oeil au soleil généreux du printemps. Il va nous falloir attendre encore deux mois avant que ses notes épicées de curry et de café n'embaument l'air et ne parfument nos randonnées. 

En attendant de sentir leurs effluves voici la chanson qu'elles ont inspiré à l'auteur-compositeur-interprète Tim Dup. Baptisée Les Immortelles, tout juste parue dans l'album éponyme. Personnellement, j'adore ! Et vous ?

En cette première journée de printemps dans l'hémisphère nord, les journées s'allongent, la douceur s'installe et les premières fleurs s'épanouissent. Tout cela constitue autant d'incitations à sortir de la maison et à randonner sur la Montagne de la Loube. 
Mais au-delà de tous les plaisirs qu'on trouve dans la randonnée, elle s'avère utile pour l'apprentissage du français. En effet, comme l'ont montré différentes études, l'activité physique favorise l'acquisition de vocabulaire dans une langue étrangère et ainsi son apprentissage.
Alors, qu'attendez-vous pour lacer vos chaussures de randonnée et venir à La Roquebrussanne?

Comme la plupart des façades des maisons de village dans les centres anciens, les façades de notre maison sont recouvertes d’un enduit. Quand il est coloré, cet enduit contribue à la qualité du paysage des villages en Provence. Mais il assure surtout la pérennité du bâti. En effet, les maisons n'étant pas construites en pierre de taille mais en moellons de pierre et en terre, il est nécessaire de protéger leurs maçonneries de l'action de l'eau par un enduit.

Avec le temps, l'enduit de la façade de notre maison avait besoin d'un petit coup de jeune ! Comme elle est située en face d'un Monument Historique - la tour de l'Horloge - nous avons dû respecter une charte de couleurs et de techniques d'enduit. 

En voici le résultat !

En ce moment, la colline prend des couleurs de fête. Des arbousiers, ces arbustes au feuillage vert intense et brillant, se parent de petits fruits ronds et rouges et de délicates grappes de minuscules fleurs blanches. Ses fruits appelés arbouses sont comestibles mais leur peau granuleuse et leur chair pâteuse ne me les rendent pas très appétissants.

En revanche, j'aime la sobriété de ces petits arbres de Noël seulement parés de petites boules rouges. J'aime le contraste de couleurs entre leurs fruits et de leur feuillage.

Et surtout j'adore la leçon d'optimisme que nous donne cet arbuste qui fleurit malgré les premiers gels de l'automne et l'allongement continu des nuits !

Non, non, je parle bien du coinG avec un G à la fin mais il se prononce comme le mot coin, avec lequel il n'a pourtant rien à voir !

C'est un fruit méditerranéen qui ressemble à une poire et qui arrive à maturité à la fin de l'automne. Contrairement à la poire, il ne peut pas être consommé cru car il est dur, acide et astringent. En revanche, quand il est cuit, c'est un fruit délicieusement parfumé qui se mange sucré ou salé.

Pour ma part, je préfère cuisiner les recettes sucrées de la pâte et de la gelée car la cuisson du coing dans l'eau sucrée dégage un parfum exquis. Et comme la saveur acidulée de la pâte de fruit et de la gelée sont remarquables, elles enchantent nos petits-déjeuners et nos goûters tout au long de l'hiver. Ça tombe bien, la récolte de coings a été exceptionnelle cet automne et l'hiver ne fait que commencer !